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LES ANTECEDENTS DU MOT FRANÇAIS B A P T I S E R 425
Gudh-yati, il cache.
Budh-nas, fond, profondeur, cachette.
Labiales
Gabk-a, fente.
Gabh4,ra et gambh-îra, profond.
Peut-être la rac. gup, primitivement cacher (cf. custodire).
GREC ET LATIN
IWôç = * puxsoç S profondeur.
paOu;, profond. •
pâôoç, pâvôoç, puOôç, profondeur.
pôôpoç, fosse, creux, trou.
nuôi/^v, fond.
Keûôto, cacher.
KeuOjAMv, (cf. pour le suffixe, TOÔ^V), cachette.
Kunôôç, (xudsôç, cf. P'jiTcrdç), vulva, cf., surtout pour le sens, gabha
et gadha.
Ktkoç, cavité, creux.
Farôwm, gué (pour *gvadum).
Fundus, fond.
Fodio, creuser.
Custos, celui qui a caché, qui garde, etc.
prâTio, plonger, enfoncer, s'enfoncer; (focpi], immersion ; pâ^a,
fait de plonger, tremper; teinture; px^eûç, teinturier.
Le rapport de la consonne finale de la racine de ces différents
mots, dont la parenté étymologique est indéniable, montre :
1° Que le phénomène phonétique qui fait qu'en latin les aspirées
des trois ordres peuvent aboutir à la labiale f est le résultat d'un
processus déjà proethnique moyennant lequel bh (ou ph) peut
correspondre à gh (ou kh), ainsi qu'à dh (ou th).
2° Que les formes qui possèdent la forte, au lieu de la douce,
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Le rapport de (3JJ