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I98 LA QUESTION DES AQUEDUCS LYONNAIS La route de l'aquedue du Pila, tracée par Artaud, est numérotée au carmin de r à 60. 1 à la prise d'eau à la Martinière près d'Izieu ; 2, un peu plus bas et aval dans le vallon ; 3, à Rochetaillée dans la vallée du Janon; le mot Forez est écrit à la main à l'aval, rive gauche du Janon ; 4, à la Varizelle; 5, jonction de la branche de Rochetaillée et de celle de la vallée du Gier. Entre les n os 2 et 5, un travail d'art, soit un pont aqueduc, marqué par des lignes trans- versales; puis les nos se suivent jusqu'à 16, travail d'art ou siphon de Saint-Genix-Terrenoire. Toute la route et les numéros qui précèdent 16, sont écrits et dessinés sur l'appendice de papier blanc dont nous avons déjà parlé, ajouté à la carte de Cassini; donc, Delorme paraît avoir persisté jusqu'à la fin de ses recher- ches, dans la croyance qu'une branche de l'aqueduc du Pila captait les eaux de la vallée du Janon et venait les amener dans la vallée du Gier. Avec le temps, les études posté- rieures ont fait justice de cette erreur, on n'admet plus aujourd'hui, que l'eau du Janon, et encore moins celles du Furan, aient été dérivées jusque dans la vallée du Gier, Les nos 17 à 21 indiquent les travaux sur les deux rives de la vallée du Chagnon ; puis les nos se suivent : 40, 41, surMornant; 48, 49,50, sur Soucieu; 52, sur Chaponost; 53, Baunant; 54, 55, Sainte-Foy-lès-Lyon ; 57, Saint- Iréuée ; 58, 59, Fourvière ; 60, point terminus au haut de la montée des Anges. Aqueduc d'Yzeron, par Craponne. Sur cette route, ou plutôt ces routes, l'enchevêtrement est complet, les erreurs sont nombreuses et capitales.