Revue du Lyonnais » série 5 - n°22 ( 1896 ) » pp.190

190                     LA PLACE MOREL

aimable et du plus bienveillant accueil, est devenue un
paisible monastère. A la mort de Joseph Morel, elle était
échue à l'une de ses filles, Mme Joannès Gourd, qui la légua
à ses deux filles : l'une, Iwana, supérieure des dames de la
Visitation de Mâcon, l'autre, Stéphanie, franciscaine du
couvent de Vichy. Ces deux vénérables religieuses, désirant
que la maison où étaient morts leurs parents et leurs grands
parents, devînt un lieu consacré à la prière, firent don de
cette propriété, le 26 octobre 1871, aux Servantes du Très
Saint-Sacrement. Elles en prirent possession en 1874 et
l'occupent encore aujourd'hui.
                                           Léon GALLE.
   Montribloud, 7 septembre 1896.




             PIÈCES              JUSTIFICATIVES


                   PRÉFECTURE       DU   RHONE



                                   I

  A Monsieur MOREL (Joseph), conseiller municipal, rue Tourette,6.

                                             Lyon, le 7 février 1835.

         Monsieur le conseiller municipal,
  Je m'empresse de vous adresser une ampliation de l'ordonnance du
Roi du 2 de ce mois qui vous nomme maire de la ville de Lyon, et
vous donne pour adjoints Messieurs Vachon-Imbert, Reyre, Mermet,
Jordan-Leroy, Martin, Guérin-Philippon, Chinard et Faure-Péclet.