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                SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE DE LYON.             357

en nous faisant part, dans une lecture dont la brièveté
a été le seul défaut, des réflexions que lui a suggérées
l'organisation du camp où il a séjourné, et des souvenirs
historiques qui s'y rattachent.
   Je dois me borner, Messieurs, à vous rappeler le
travail du même auteur sur Jean Péréal, dit Jean de
Paris, qui fut, suivant lui, le véritable architecte de
l'église de Brou, et dont le nom appartient à l'his-
toire de Lyon. La seconde partie de cet intéressant mé-
moire nous est promise, et je préfère ; tout en consta-
tant cette bienveillante promesse, laisser à mon1 habile
successeur le soin de vous en offrir le compte-rendu
complet.
   M. Pallias nous a entretenu d'un ouvrage de M. Paul
Simon, sur Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs, commune du
Dauphiné, célèbre par son abbaye de Bénédictins et par
les cruautés qu'y exerça le baron des Adrets. Cette
commune a été la patrie de Mandrin , mais une aussi
triste illustration s'efface devant le nom glorieux d'un
autre.de ses enfants., M. le général Vinoy, le vaillant
soldat de nos armées de Crimée et d'Italie.
   Nous devons à M. Tuja-d'Olivier la traduction re-
marquable d'un chapitre des Essais d'Emerson, auteur
anglais. Ce chapitre, qui traite de l'histoire, nous a per-
mis, grâce au talent du traducteur, d'apprécier le ca-
ractère et l'originalité de cet écrivain.
   Nous avons écouté, avec le plus vif plaisir, la spiri-
tuelle, analyse que nous a donnée M. de Lubac, d'une
vieille brochure du XVIe siècle, devenue très-rare au-
jourd'hui.
    La rescription des dames de Paris à celles de Lyon, est