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/*62                      DU PRÉTENDU PASSAGE
16(56 Le P.   de Saint-Aubin» — Histoire ecclésiastique de la ville de Lyon.
         «    Première pailie, section III. — Il est hors de doute et l'histoire
         «    ecclésiastique nous en instruit pleinement, que saint Pothin
         «    fut le premier évèque de Lyon. »
1662 Le P. Théophile Raynr.ud. — « Hagiologium Lugdunense. Indiculus
        sanctorum, p. 78. Sunctus Polhinus primas Lugduncnsium épis-
        copus.
1604 Rubys (1). — Histoire, véritable de la ville de Lyon
        « Livre 1 e r , chapitre XIX. — Du premier cslablissemrnt de
        « l'Eglise chrcs'icnnc à Lyon, parla venue de saint Pothin, leur
        « premier archevcsque en ladite ville. »
1251 Bulle du pape limoccnt IV.
        « Innocentais etc. rectori etclericis ecclesiœ sancti Nicecii etc. cum
        « ecclesia vestra habeat allare per bealum Pholinum primum
        (t arcliicpiscopam Lugdunenscm primo crectum et dedicalum, etc.
        « datum Lugdimcm VIII Idus Aprilis, pontifteatus noslri anno
          nm. »
570 Saint Grégoire de Tours. — Hisloria Francorum, lib. I, cap. 27.
           « Bert/us Polhinus primus LuyOunensium episropus. »
   M. Peladan, je l'espère, me dispensera de poursuivre et d'ajouter à ces
attestations formelles, le sentiment des Bollandisles, de la Gallia chrisliana,
de Sevcrt, de saint Eucher, éveque de Lyon et des autres aulorilés dont
le concert est unanime sur ce point. Ajoutons-en cependant une aulre que
je reproduis telle quelle :
    Catéchisme du diocèse de Lyon, imprimé par l'ordre de Mgr le cardinal
 archevêque de Lyon. — Cinquième pallie, leçon XXIX.
    « D. Quel a été le premier évoque de Lyon?
    « R. Saint Pothin a été le premier évèque de Lyon. »
   Je ne reprocherai pas à mon honorable contiadicleur de ne pas savoir le
 catéchisme de Lyon : M. Pcladan est étranger à notre cité; mais il me semble
 que lorsqu'on entreprend, daiisun diocèse, de diriger une Revue religieuse,
 on devrait montrer quelque déférence pour l'autorité ecclésiastique et pour,
 ses enseignements.
    Je ne m'étais pas étendu longuement, dans ma réfutation, sur le pré-
 tendu voyage de saint Paul en Espagne, parce que ce fait n'enlraînoit pas
 directement l'autre (2). Les Gaules ne se trouvaient pas, dans ce cas, sur le

  (1) C'est à cet auteur que M. Peladan a emprunté la légende du passage
de saint Paul à Lyon. Voir l'éloge qu'il en fait, Semaine relig. p. 134.
  (2) M. Peladan erre complètement lorsqu'il dit (Revue, p. 403) que les
auteurs grecs ou latins qu'il cite « se prononcent hautement pour le