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SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE DE LYON. 299 J'eusse peut-être cédé à la tentation de vous demander grâce,en vous exposant humblement et franchement mon insuffisance, si l'importance des précédents, le respect de la règle et un sentiment de profonde reconnaissance ne m'avaient pas encouragé. Je fais appel à votre affectueuse indulgence. Plus que personne, laissez-moi vous le dire, j'éprouve le besoin et j'ai peut-être le droit de la solliciter. La spécialité rigoureuse des travaux auxquels j'ai consacré ma vie, les obligations que ces travaux impo- sent, le temps qu'ils réclament m'ont condamné à accom- plir ma mission d'une manière bien sommaire et, selon moi, bien insuffisante. Veuillez donc, Messieurs, me tenir compte de mes intentions et me pardonner ma faiblesse en considérant les difficultés que j'ai dû rencontrer. Trois choses ont un intérêt essentiel pour une Société comme la nôtre : 1° La situation de son personnel et son organisation intérieure ; 2° Les travaux de ses membres titulaires ; 3° Ses rapports extérieurs, soit avec les autres Sociétés académiques, soit avec les hommes de science et d'étude qui concourent à l'illustration intellectuelle d'une cité ou d'un pays. C'est à ce triple point de vue que je me propose d'exa- miner, pour la Société littéraire de Lyon ,. l'année qui vient de s'écouler. I. Sous le rapport de l'organisation intérieure , les dis- cussions importantes de l'année précédente et les sages