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2S0                      POESIE.

      Feignant de voler avec peine,
      Elle est si proche de sa main,
      Que, l'entraînant de chêne en chêne,
      Elle l'égaré en. son chemin.

      Enfin, est-il loin de l'allée
      Où je tremblais pour vous, petits,
      Joyeuse, elle prend sa volée,
      Et vient calmer vos appétits !

      Sortez vos têtes de la mousse,
      Mes chers oiseaux, plus de danger :
      Le soir se fait, confus, le mousse
      Hâte le pas loin du verger.

      Et moi qui suis simple bergère,
      Passant tous mes jours dans ces bois,
      Au larcin dés nids je préfère
      Les concerts de vos libres voix.
                                   Gaston ROMIEUX.