page suivante »
386 SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE DE LYON. que cette lecture a provoquées de la part de plusieurs d'entre vous, au sujet du nombre trois, ce symbole mys- térieux et sacré du christianisme qui se retrouve au fond de presque toutes les théogonies païennes. Je ne puis passer sous silence une autre communication de M. Martin-Daussigny qui, pour n'avoir pas fait l'objet d'un travail écrit, n'est pas moins digne de votre attention et de vos souvenirs. La question de savoir sur quel point Jules César avait traversé la Saône pour aller combattre les Helvètes , miser à l'étude par une auguste et savante volonté, avait été recommandée aux recherches des ingénieurs de l'Etat. Nous avons appris avec satisfaction que sa solution, conforme à l'opinion d'un éminent magistrat de notre ville (1), avait été le résultat des indications judicieuses de M. Martin-Daussigny. L'année dernière, M. Vingtrinier nous avait conduits, à travers les paysages pittoresques du Bugey, jusqu'aux ruines du château de Varey. Cette année il nous a donné une page de l'histoire de cet antique manoir, et retracé la lutte acharnée livrée sous ses murs entre les Savoyards, les Dauphinois et les Bourguignons. Ce fragment nous a laissé le désir en même temffe que l'espérance de connaître plus complètement l'œuvre de M. Vingtrinier. Le retour à Lyon de M. Dufay, longtemps retenu par ses fonctions au camp de Châlons-sur-Marne , nous a rendu un de nos confrères les plus actifs et les plus dévoués. Il a bien voulu signaler sa rentrée parmi nous (1) M. Valentin-Smith, conseiller à la Cour Impériale.