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^®â$1S5é®b SI y^^K Ma ^ w& &i. *s^z0m PROMENADE AU SALON de Bellecour ;'EST une pensée qui a été mille fois exprimée, dans toutes les langues et sous toutes les formes, [que les efforts et le génie de l'homme ont un objet suprême : glorifier la femme et la charmer. Ou je suis bien sotte et bien abusée, ou il faut m'accorder que d'une façon générale les hommes se font, de nous autres femmes, une singulière idée. Entre tous, ceux qui pratiquent les Beaux-Arts, me semblent d'une maladresse particulière. Aussi, dans les rêves des jeunes filles, peintres et sculpteurs tiennent une place assez médiocre et ne viennent que bien loin, derrière les romanciers, les poètes et les musiciens. Alors même que les maîtres du pinceau et de l'ébauchoir cherchent à nous prendre par la flatterie en traduisant notre beauté, ils le font pour eux plus que pour nous, Ainsi,