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58            LES TEMPLES ET LES CIMETIÈRES

    « Les maison et jardin de Savonnières tendans de la rue
Tuppin de bize en la rue de la Ferrandière, du costé du
vent avec les maison et jardin des hoirs Philippe Galand
hoirs de Jehan Gayard appelle Paradis et des hoirs de Jehan
de Cambrey ( i ) du costé du soleil levant contiguës audict
jardin de Savonnières...
    « A la charge touteffoys de contanter de gré à gré les
propriétaires locataires desdictes maisons et jardins. »
    Les Réformés furent autorisés à « lever deniers », tant
pour le payement du prix de l'acquisition de ces tènements
que pour l'exécution des travaux, et reçurent l'ordre de
 « faire si bonne diligence que à la venue du Roy ilz soient
accommodez des lieulx pour l'exercice de leur Religion et
ayent à soy départir des Cordelliers et de la Chenac selon
l'intencion dudict seigneur déclarée par ses édictz et ordon-
nances. »
    Il est à remarquer que Vieilleville ne rendit son ordon-
nance qu'après avoir entendu les échevins, « lesquelz par
la bouche dudict Grolier (secrétaire du Consulat) ont
déclairé qu'ils n'empescheroient les fins de la requeste et se
rappourteroient à ce que nous voudrions en ordonner. »
Vieilleville prit aussi l'avis du comte de Sault, du premier
président du Dauphiné, de Quelain et de Myron, commis-
saires députés par le Roi.
   Les Huguenots se mirent aussitôt en mesure d'exécuter
les ordres du maréchal.
   François I er , qui avait voulu achever de fortifier Lyon
« au dessus du mont Sainct Sébastien », avait obligé le
Consulat à acheter les terrains nécessaires pour ces travaux



 (i) Jean Molyn dit de Cambray, imprimeur (..1499-1538).