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IÛ8           LES COMPTES ET LA CHRONIQUE

auoir cent cinquante cinq liurez vnze solz dix deniers qu'il
dit auoir payé, tant pour quinze asnées de vin, treize liurez
dix solz, deux lartz, vnze liurez quatorze solz, septante deux
bichetz froment, trante troys liurez six solz, cens septante
troys bennes auoyne, vingt et neuf liurez dix et neuf solz
que la ville de Coindrieu luy a envoyé, pour la munition du
camp du Roy, nostre sire, pris en la ville de Coindrieu, huyt
liurez à Lancelot Chol, pour ses journées et vaccacions
audict Merle, cinq liurez aussi par journées et vaccacions,
à Michel Jacquet, pontonyer, douze solz pour le passaige
des bestes et gens, à Pierre Morin pour journées et vacca-
cions vingt deux solz six deniers, à Jehan Couchod pour la
perte des sacz et panyers, vingt cinq solz à Bartholomieu
Hotu, pour perte de sacz et de blé qu'il auoyt fourny, qua-
torze solz, cinquante neuf liurez neuf solz quatre denyers
qu'il dit auoyr fourny et payé, tant pour les journées et
vaccacions que les bestes et gens ont faict à conduyre les
auiurez dessusdicts despuis ledict Coindrieu jusques au
camp dtid. seigneur qu'est Moyrent, Grenoble, Vigille et
ailheurs, dont Estienne Guilliot a fourny et payé aux cotaulx
que menarent la dernière farine audict camp, vingt et sept
solz six deniers à Glaude Ennemond sur ses journées, dix
et sept solz six deniers, et à Pierre Morin seize solz, que
monte trois liurez vng solz, que ledict Merle doibt paier
aud. Guilliot pour ce qu'il en a tenu compte, comme appert
par le compte de la despance de lad. munition, mys débi-
teur lad. despence (f° LXVIII).

  Pierre Marron, recepueur des tailhes de Coindrieu, doibt
auoyr quatorze liurez qu'il a bailhé à Lancelot Chol, que
led. Chol auoyt fourny en despances pour auoyr la saulue
garde de Mosr le duc de Bourbon, conestable de France, le
moys dé Julhet l'an mil cinq cens quinze (f° LXX).