Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                    J.-E. VALENTIN-SMITH                   365

général dans les département de la Loire et de l'Ain. Il
fut aussi, pendant plusieurs années, maire de la ville de
Trévoux.
   D'ailleurs, il ne laissa jamais aucun moment de loisir
inoccupé.
   Les questions d'économie sociale appelèrent d'abord
toute son attention. Et c'est ainsi que dès l'année 1828, il
publiait, à Saint-Étienne, un aperçu sur l'État de la civili-
tion en France, puis, en 1838, un Rapport sur les enfants trou-
vés de la Seine, puis encore, en 1848, une étude sur la Men-
dicité et le travail. C'est ainsi qu'il traite, en 1853, dans son
discours de réception à l'Académie de Lyon, de la Philo-
sophie de la statistique, travail suivi, en 1858, d'une intéres-
sante étude sur le Danger de Vaccroissement des villes par la
dépopulation des campagnes.
   Les études économiques et, en particulier, l'avenir et la
législation des chemins de fer, ne l'occupèrent pas à un
moindre degré. Son Rapport sur le chemin de fer de Saint-
Etienne h Lyon, publié, en 1835, nous révèle, par dessus tout,
la haute portée de cet esprit toujours attentif, que ne laissait
indifférent aucune des questions auxquelles est attachée la
prospérité d'un pays. Ce rapport, qui forme un volume
in-4 0 de 300 pages, et qui eut l'honneur de trois éditions
successives, fut justement remarqué en haut lieu et notam-
ment par M. Dufaure, alors ministre des travaux publics,
qui le nomma secrétaire de la Commission supérieure des
 chemins de fer, en 1838.
   Dans le domaine des études juridiques, qui ne connaît
aussi ses travaux sur la possession annale, sur la détention
préventive et le Tribunal de police en Angleterre ?
   Indépendamment de ces études, M. Valentin-Smith se
consacra aussi, surtout pendant les années de sa retraite, Ã