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30 LES COMPTES ET LA CHRONIQUE écartelées au 2e et 3 e d'azur au pal d'or chargé de deux molettes d'éperons d'azur, le chef de gueules chargé de deux molettes d'argent, le blason supporté par une aigle, avec la devise Parant arma Jovi ; et, au-dessous, cet ex-libris : « Bibliothèque de Pierre Robert de Saint-Périeu, chevalier de l'ordre du roy. » Pierre Robert, seigneur de Saint-Périeu, écuyer, était fils de Louis Robert, [écuyer conseiller du roi, trésorier des chancelleries du parlement de Pau, qui habitait Con- drieu (1). Ce Louis Robert avait épousé, le 18 octobre 1737, Marguerite Girard, fille de Pierre Girard, marchand ar- quebusier, contrôleur de la fabrique d'armes de Saint- Etienne, et plus tard qualifié, par brevet, de secrétaire du roi (2). Marguerite Girard avait une sœur, Benoîte Girard, mariée le 2 janvier 1741, à messire Jacques Bernou, baron de Rochetaillée, un des aïeux du baron Vital de Roche- taillée, propriétaire actuel du manuscrit de Condrieu. Si cette publication peut, comme je l'espère, rendre service aux [érudits, ils devront en remercier avec moi le châtelain de Nantas, à l'obligeance duquel je dois le plaisir de ma petite trouvaille (3). J. D. (1) Saint-Périeu, locus petrosus sanus, dit VAlmanach de Lyon, de 1760 (p. 170), hameau dans la paroisse de Chuyer, en Lyonnais, à une demi-lieue à l'est de Métrieux, qui semble avoir été une ancienne villa romaine (Vachez : Revue du Lyonnais, 1865, tome XXXI, p. 116). (2) De la Tour-Varan : Chronique des châteaux, tome II, p. 249. (3) Je dois ici un souvenir particulier de gratitude à M. Auguste Chaverondier, archiviste de la Loire, aussi modeste qu'obligeant, qui a bien voulu m'aider dans la collation des textes, et dans mes recherches sur ce pays dont il possède si bien la bibliographie.