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NOTICE SUR LE CHATEAU DE FEUGEROLLES 303 et les journaux se sont empressés de saluer son appari- tion. Qu'on nous permette d'ajouter à notre esquisse une étude pleine de sympathie due à la plume d'un savant professeur. Elle fera connaître, à un autre point de vue, le mérite de l'œuvre que nous avons été si heureux de signaler à nos lecteurs. « L'Archivio Storico italiano, Revue publiée à Florence par la Reale députazione di Storia patri'a, apprécie ainsi qu'il suit, ce livre qui intéresse les annales de la république florentine autant que notre histoire locale. Nous en donnons ici la traduction : « Parmi les familles florentines qui, après la chute de la République, émigrèrent en France et sur les bords du Rhône, la maison des Capponi fut au nombre de celles qui tinrent haut le nom de la patrie uni au leur, (Voyez Storia délia repubblica di Firenze, par Oino Capponi, tom. 3, p. 312.) (1) « Laurent, descendant d'un frère,de Neri diGino, fond,a une banque k Lyon et fut naturalisé Français en 1554. Alexandre, son fils, ajouta aux possessions paternelles le château de Feugerolles, situé dans la province du Forez, dont ia nature agréable pouvait rappeler l'image des lieux natals de sa race. « La ligne masculine s'éteignit avec Gaspard, fils du- dit Alexandre, par le mariage, arrivé' en janvier 1676, (1) « Di maggior tempo era la oolonia dei Florentini sulle rive del Rodano, dove i nuovi esuli trovarono molti antichi avversari délia casa M e d i c i . . . che in Lione tenevano banchi e industrie fiorenti • diedero ai loro casati desinenza franoeze e vi aoquistarono qualche lustro. « Fra questi i Doni, i Valori, i Guadagni (Gadagne), ch'erano ric- ehissimi. Il castello di Feugerolles, prima posseduto dai Capponi, passa per eredità nei conti du questo titolo. Ne occorre dire corne due famosi tribuni francezi, Mirabeau e il cardinale de Retz, fossero d'origine florentins. »