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JOURNAL DES NOUVELLES DE PARIS de 1734 à 1738. (Suite) M. le duc de Charos, qui était présent, fut fort surpris de sa démonstration et ne put s'empêcher de demander au roi quel était l'objet du si grand intérêt qu'il parais- sait prendre à Mademoiselle Durocher. — « Comment, dit le roi, savez-vous bien que c'est le sujet de mon royaume qui m'aime le plus et à qui j'ai le plus d'obligation. » — M. le duc de Charos redoublant d'étonnement : — « Je ne connais pas, sire, l'espèce d'obligation que vous pouvez avoir à Mademoiselle Durocher. » — « Je vais vous l'apprendre » dit le roi, et pour lors il lui conta qu'à sa convalescence et à la naissance du dauphin, elle avait fêté à sa façon par une plus grande libéralité avec le public.