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CHRONIQUE LOCALE 239 er — Le Grand-Théâtre fera sa réouverture le 1 octobre. Les deux pièces de rentrée seront : Guillaume Tell et le Barbier de Séville. Bonne chance, au Directeur. ' Un décret dû Président de la République française, en date du 20 août 1878, nomme M. Rive (Francisque), procureur général près la Cour d'appel de Douai, chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur (Services exceptionnels pendant les grèves du département du Nord). On lit dans la Semaine catholique, de Lyon : « S. Km. Mgr. Donnet, cardinal-archevêque de Bordeaux, •vient de donner un nouveau témoignage d'affection au dio- cèse de Lyon et à la maison des Missionnaires, dans laquelle il a passé les premières années de sa jeunesse sacerdotale, en nommant vicaire-général honoraire de l'archidiocèse de Bordeaux, M. l'abbé Hyvrier, supérieur de l'Institution des Chartreux. » On sait que l'éminent directeur de cette Institution a re- fusé maintes fois des honneurs plus élevés que ceux qui lui ont été décernés aujourd'hui. Le 11 septembre, ont eu lieu, à Lyon, les funérailles du regretté docteur Gromier, un des meilleurs élèves et le se- crétaire deBroussais, lui-même d'abord professeur de patho- logie interne à l'Ecole préparatoire de médecine, ensuite professeur de médecine légale à la Faculté. M. le docteur Gromier, si estimé à Lyon, où il était méde- cin au rapport, était né à Bourg en 1810. Original, grave, austère, au premier coup d'œil, il avait un grand fond de bonté, une bienveillance ferme, et, en conservant sa dignité, savait s'attacher ses amis. Sur sa tombe, MM. les docteurs Teissier et Chavanne ont rappelé ses travaux qui font autorité, et ont exprimé teus les regrets occasionnés par sa perte. — Notre ami et collaborateur, M. le baron Raverat, a payé un juste tribut de regrets à la mémoire de Dom Ilde- fonse Roguet, prieur de Sélignac, dans le monde M. Sos- thènes Roguet. Nous ne reviendrons sur cette trop courte notice, que les règles de l'ordre ont rendue incomplète, que pour ajouter l'expression de nos douloureux sentiments à ceux qui viennent d'être si bien exprimés et pour relever une légère erreur du Journal de l'Ain qui avance que dom Ildefonse avait été professeur au collège de Senlis, fait com- plètement inexact. La place nous manque pour parler convenablement du décès de M"°e veuve Trimolet, née Rocoffort, morte le 2 de ce mois dans sa belle propriété près de Chalon-sur-Saône,