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158 CHRONIQUE LOCALE — Puisque tant de Lyonnais sont à l'Exposition univer- selle, communiquons-leur l'avis suivant : « Le théâtre de la Gaîté vient de reprendre, nous dit-on, Orphée aux Enfers, l'un des plus grands succès dramati- ques et lyriques de ces dernières années, et dont 900 repré- sentations n'ont pu épuiser la vogue. C'est le plus beau spectacle que nous puissions recommander aux visiteurs de notre grande exhibition internationale. » Revenons vite à Lyon. — On dit qu'à la suite d'une conférence qui a eu lieu, ces jours derniers, au ministère des Travaux publics, entre MM. de Freycinet, Lepère et M. Berger, préfet du Rhône, on peut espérer que les tramways lyonnais seront prochainement établis. Allons, tant mieux. — Dans sa séance du 13 août, sur la proposition de M. Grinand et le rapport favorable de M. Chéron, le conseil municipal a voté un crédit de mille francs pour placer, sur les bâtiments civils de notre ville, la devise : Liberté, Egalité, Fraternité. Ah ! si nous l'avions dans nos cœurs ! — Enfin l'Officiel a parlé et notre 'ami M. Guigue a reçu cette croix de la Légion d'Honneur qui lui avait été promise à la réunion des Sociétés savantes, à la Sorbonne, et que lui avaient méritée tantde travaux historiques si importants . Les ouvriers de la maison Mougin-Rusand, qui ont im- primé ses plus beaux ouvrages, lui ont offert un bouquet avec un ruban rouge et leur carte collective imprimée en ca- ractères dorés, avec cette légende : Les ouvriers de la mai- son Mougin-Rusand, à M- M.-G. Guigue, archiviste en chef du département du Rhône et de la ville de Lyon, chevalier de la Légion d'honneur. Lyon 12 août 1878. Nous félicitons M. Guigue de ce touchant hommage. — M. Vacheron, membre du conseil municipal, dont la belle collection de médailles et les travaux de numismatique lyonnaise sont si connus, a été nommé officier d'Académie à la satisfaction de tous. — Un savant dont Lyon s'honore, M. Allmer, a entrepris une œuvre immense, la publication d'une : Revue épigra~ phique du midi de la France. Vienne, Savigné, in—8. La deuxième livraison vient de paraitre, comprenant avril mai et juin 1878. Nous ne pouvons que saluer l'apparition de cette publication qui demande une si profonde connais^