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9T COÙVEtCf DES MfMMEfe «" rdlloys en laquelle il étdnf niisérablement d-éténu pri- «! sbnttiër" par dëS vôleiirâ^ùi' ayant pétaru'é et pillé son « châteâudë Lissieu, l'enlevèrent et' l'emmenèrent lés « yélik bandés'au diôt château' de Mârigny ; recdmiais- « sà ntque ce bien Itly est advenu par unô Circonstance « particulière que' Dieu lui a faict, sans* laquelle il'lui « estoit impossible se rédimer d'une'prison-si estroitë et « doué dé grande passion et moings se rendre h'"sa1 m'à i- « sou estant poUrsuîvy et recherché par eulx. » 2e Item le sieur Athiaud a donné dotte rante sa dicte « chapelle' d'une renie, pension annuelle et perpétuelle «' dë:20''écùà sols au taux et prix de l'ordonnancé,l engage « tôW ses'biens et spécialement1 une maison'- sciise'rue « Sà tet-Jeâïi confrOntanVlsf dicte rué d'uircosié"excelle « de Tramâssac d'aultré part et là rue du- Bœuf . » Faites et passées au dict Lyon et en la chapelle du Saint-Esprit aux couvent et église des Minimes, le 8e jourdumoys de janvier 1592. Présente à ce noble et égrëge personne Néry de Tour- véènV obéanciér de Saint-Just et M. Berger, prêtre per- pétuel en l'église'collégiale de Saint-Jùst (1'). Ii'éVénemëiit rapporté plushâut et dont Hugues Athiaud faillit être victimëest un épisode privé des guerres oU bri- gMdagefe dë:la Ligue'dansles'provincek. L'avocat lyon- nais, bon et fervent catholique, n'appartenait pMs néan- moins à la 'Sainte-Union!. Avait-il trop laissé paraître son opinion et était-il ouvertement engagé contre les Guise pdûrlerôi? il serait difficile de le deviner ; ce qui estcer- tam",- c'est qu'une bande de soi-disants Ligueurs vint l'attaquer dans son château de Lissieu ; sa maison fut mise au pillage, lui-même, garrotté et bâillonné, fut côn-