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                         COUVENT DES MINIMES                             17

 « sans qu'il soit possible y enterrer aucun corps sans sa
« permission ni recevoir aucune fondation en y celle que
 « celles qu'il y voudra faire à quoi il se réserve d'y pour-
 c voir ; laquelle chappelle sera nommée sous le vocable de
 e
 « Notre-Dame \\). »
   En 4581, le président d'Ausserre souscrivit une nou-
velle pension de 4 5 livres pour qu'une seconde messe fût
célébrée chaque vendredi et son petit-fils Antoine laissa
par testament une somme de 300 livres, affectée aux
mômes intentions et avec charge de lui donner sépulture
aux caveaux de ses ancêtres (2).
   Mais leur héritière, Eléonore de Colligny, femme de
Claude de Gadagne, ne consentit pas à conserver les obli-
gations imposées par les contrats précédents. Elle remit
la libre disposition de la chapelle aux pères Minimes, qui
la cédèrent eux-mêmes à Antoine Pratlong, conseiller et
élu en l'élection du Lyonnais.
   Son nom fut alors changé, elle fut placée sous le vo-


   (1) H. 363. Inventaire de 1682.
   (2) H 363. Inventaire de 1682 et H. 367. Livre contenant différentes
pièces, etc Testament de noble Antoine d'Ausserre, portant légat
de 300 livres, du 1" décembre 1616, — laquelle somme a esté payée par
dame Eléonore Colligny, femme de M. Claude de Gadaigne, seigneur
de Beauregard, son héritière.
   Au chapitre de l'année 1626, on reçoit la demande de Pratlong et
propose d'en parler au seigneur de Beauregard. Dans celui de 1629,
on accorde la chapelle demandée: enfin nous lisons dans le procès-
verbal du chapitre général tenu à Marseille, en 1635, nous lisons :
ces mots :
« Item ad usum sepulturœ illud sacellum quod antiquitus          pertinebat
« ad nobilissimum d'Ausserre et dominum de Beauregard            roncudunt
« co mod quo potest concedi secundumjura       et huilas    pontificalesfa-
it, miliœ domini Pratlong, insignis dum oioeret Benefactoris           Lug
« dunensis coneentus. »
   « P o u r servir de sépulture les capitulants concèdent de la façon
qu'on peut la concéder et selon les droits et les bulles des souverains
pontifes, la chapellequi aappartenu anciennement aunoble d'Auxerre
et au sieur de Beauregard, à la famille du sieur P r a t l o n g , insigne
bienfaiteur pendant sa vie du couvent de Lyon. »
   Toutes ces formalités indiquent qu'il existait sur ces chapelles
comme un droit de propriété qui était conservé et qu'on respectait
avec la J>lus grande inviolabilité.
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