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LE GLOBE DE LA BIBLIOTHÈQUE DE LYON 271 confond, en quelque sorte, avec la recherche des sources du Mbura et de l'Arouwimi que Stanley a vu tomber dans le Congo entre le 2° lat. n. et l'Equateur, ainsi qu'avec la fixation définitive de l'origine du Ouellé, de Schwein- furth. . Le passage de Lopez n'est du reste pas le seul qui ap- pelle cette discussion. Dans ma dernière lettre, j'ai donné un extrait de la Géographie de l'Arabe El Edrisi qui décrit l'Albert Nyanza comme coupé en deux, dans la partie inférieure par une montagne transversale que j'ai identifiée avec l'Ousongora ci-dessus nommé. El Edrisi ajoute que de cette montagne qui court en sortant du lac vers le N. - 0 . et que nous retrouvons par suite dans la chaîne des Malegga qui couvrent les bords occidentaux de l'Albert-Nyanza « il sort un bras du Nil qui coule du côté de l'Ouest » et il continue plus loin : « Du revers oriental de la montagne sort l'autre bras qui coule vers le Nord, traverse la Nubie et l'Egypte » et se jette dans la Méditerranée. On pourrait comprendre que le « premier bras » sort de la partie occidentale du lac séparée par une montagne de la partie orientale, et alors ce serait l'hypothèse d'une rivière sortant du golfe Béatrice ; ou bien on pourrait in- teupréter que El Edrisi fait sortir le dit bras du lac lui- même et de la montagne en même temps : Autrement dit, comme on le lit en un autre endroit du même géo- graphe, ce bras « prend sa source au pied d'une mon- tagne dont la cîme. est voisine du Nil. On rapporte que le Nil se perd sous cette montagne pour reparaître de l'autre côté. » La théorie est curieuse : d'autres l'ont appliquée au Lindi pour le Tanganika, et la récente démonstration du