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350 LA MÉDAILLE ET LES JETONS 13 bourses à envoyer. La Chambre en accusa réception le \ 5 septembre en demandant le compte. Une lettre du 4er octobre a dû contenir le détail des frais de jetons, des bourses et de gravure que M. Gaultier a payés à M. De— launay, directeur du balancier. M. Vacheron admet, par suite, que ce premier jeton représentait Mercure et le surplus ainsi qu'il a été expli- qué plus haut. Nous ne le croyons pas, puisqu'il existe un jeton sans date, le premier de notre catalogue, lequel M. Vacheron a placé à 4704, ne connaissant pas sans doute, au moment où il écrivait son excellent article, celui de 1704 que nous avons trouvé chez M. Paul Grand (1). La répugnance contre le Mercure avec sa bourse avait sans doute triomphé auprès des Académiciens et du gra- veur. Les treize bourses ne durèrent guère puisque la Cham- bre pria Anisson, le 7 février 1704, de lui envoyer des jetons au plus tôt parce qu'elle était en arrière sur cet ar- ticle auprès de MM. les directeurs qui l'avaient quittée. Le 44 avril, il est expliqué: « Nous vous prions aussi « de songer à bonne heure à nous faire frapper des jetons « car nous n'en avons plus et nous sommes déterminés à « suivre à cet égard l'édit de notre établissement, en les « distribuant à chacune de nos assemblées ; mais il nous « paraît q,ue la devise de l'année dernière n'est guère agréa- « ble. Ne trouveriez-vous point à propos de la faire changer « et d'y ajouter le millésime ? On voit ainsi que le jeton sans millésime est bien celui que nous avons classé le premier. Anisson répond, le 25 du même mois: « Pour les nou- « veaux jetons que vous demandez, si vous consentiez (1) Les PP. Jésuites de Lyon le possèdent également.