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    — Le vendredi, 15, a eu lieu, pour le repos de l'àme du
 Souverain-Pontife, un service officiel et solennnel dans
 notre primatiale de Saint-Jean, dont le beau vaisseau était
 splendidement orné, Les armes des Mastaï alternaient, en-
 tre les hauts piliers, avec l'écusson pontifical et les armes
 delà ville. Un immense catafalque s'élevait au milieu de la
 grande nef et des oriflammes blanches et jaunes rappelaient
 les principales dates de la vie de l'illustre défunt. 11
 était juste que la France officielle offrît des prières pour
 le seul souverain qui, en 1870. eut osé élever la voix en
 notre faveur et se fût intéressé à notre cruelle défaite et à
 nos malheurs.
    Le mardi 19. toutes les églises de notre ville ont célébré
 le service funèbre demandé pour le Saint-Père. Pompe, fou-
 le et recueillement, rien n'a fait défaut.
    — Le 6 février, la Société littéraire, après un rapport et
 une discussion qui n'a pas trouvé de dissidents, a fait les
 démarches nécessaires auprès du Ministre de l'instruction
 publique pour se faire reconnaître d'utilité publique. Elle
 mérite cette distinction par son antiquité et ses travaux.
    — Nous avons omis de signaler,le mois passé,la mort de M.
 l'abbé Claude Pavy, ancien vicaire-général de Constantine,
 frère de l'ancien évèque d'Alger et auteur de plusieurs
 ouvrages parmi lesquels : Conférence contre le livre de M.
Renan. Constantine, 1863, in-8°. Affranchissement des Escla-
 ves, Lyon, 1875, in-8°. Les Récluseries, Lyon, 1875, in-8*, et
surtout, Vie de monseigneur Pavy, son plus important tra-
 vail.
    Né à Roanne en 1812, il s'est éteint à Cannes, dans un
 âge peu avancé. Sa verte vieillesse, sa belle prestance, sa
forte constitution faisaient espérer à ses amis, que malgré
vingt ans de fatigues en Afrique, il atteindrait des jours
plus nombreux. Ancien vicaire de la Madeleine, à Tarare, et
de Saint-P )lycarpe, à Lyon, c'est dans notre colonie algé-
rienne qu'il avait déployé son zèle et sa charité. Il était
officier de la Légion d'honneur.
    — Lyon a perdu M. Perroud, ancien avoué, enthomolo-
giste distingué, membre des Sociétés linéenne et d'agricul-
ture et M. Cabet, à qui ses vertus chrétiennes et sa charité
sans berne avaient donné une grande notoriété dans notre
ville.
    — Les obsèques de M. Claud» Bernard, ont eu lieu avec
beaucoup de solennité, aux frais de l'Etat, le 17 février, à
l'église de Saint-Sulpice, à Paris.
    — Un élève du regretté Hippolyte Flandrin et aussi lui-
même, notre compatriote, M. Auguste Perrodin, a terminé




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