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                 NOTICE HISTORIQUE

                               SUR



L'ANCIEN HOPITAL DE LA QUARANTAINE
                                on

        DES PESTIFÉRÉS   DE VILLEFRANCFIE EN BEAUJOLAIS




                             Suite (1).

   Le il juillet, les échevins font observer de nouveau à
l'assemblée des notables que la ville de Lyon est toujours
en proie au mal contagieux de peste, et qu'il est à propos
de redoubler de précautions, quoiqu'il ait plu à Dieu, jus-
qu'ici, de préserver la ville.
   En conséquence, l'assemblée décide :
   « Qu'il ne sera permis en la dicte ville aller, venyr, ny
fréquenter en la ville de Lyon ; à poyne, à celluy habitant
de la dicte ville de ce prins, de quarante sols, et, despassé
la première sepmaine que finit sabmedy prochain, à
poyne de dix escus d'amende ; et déclarant tous inhibi-
tions et deffenses pour ce faictes à tous hostes, taverniers
 et cabarretiers en la ville^ recepvoir aulcun dès dicts habi-
tants ny aultres en leurs demeures ; et aussy aux dicts ha-
 bitants, de les fréquenter, à poyne de troys escus et ung
 tiers d'amende. »
    En même temps sont confirmées les ordonnances déjà
 publiées au sujet des pourceaux, et *un dernier délai de
 huit jours est accordé aux récalcitrants pour en purger la
 ville, « à poyne de troys escus et vingt sols d'amende. »
    La même amende est édictée contre les gardes des

  (1) Voir la précédente livraison.