Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
1
    128                    LES ANOBLIS DE L'AIN.
    Guichenon, marié trois fois, n'eut d'enfants ni de la
    première, ni de la troisième femme; de la seconde, nom-
    mée Claudine Polliac, il eut un fils, Antoine-François,
    mort sans postérité, et trois filles, dont deux décédées en
    bas âge, et une troisième, Antoinette, mariée, en 1678,
    à Jean-Joseph Jacob, écuyer, seigneur de la Costière,
    capitaine au régiment de" Piémont. La descendance de
    cette dernière existe encore. (I). Armes : de gueules, au
    sautoir d'or, engoulé de quatre têtes de léopard de même
    mouvantes des angles, chargé en cœur d'une autre tête de
    léopard de gueules,
       105. Fontainebleau, juillet 1659. Lettres de noblesse
    accordées, pour services militaires, à Pierre Milliers,
    lieutenant de cavalerie, originaire de Belley (2). Armes
    décrites au registre : d'azur, au sautoir d'argent.
       106. Toulouse, novembre 4659. Leitres de relief de
    noblesse accordées à Jean-François Aymon de Montépin,
    gendarme de la garde du roi, qui avait été induement
    compris au rôle des tailles de Bresse. V. a0' 71 et 96.
       107. Paris, janvier 1661. Leitres de noblesse accor-
    dées, pour services militaires, à Jean de Granges de
    Belmont, écuyer de la grande écurie du roi, demeurant
    à Seyssel en Bugey (3), Armes figurées au registre : de
     gueules, bretté, vairé de sable et d'argent au ekef d'or.

       (1) N° 35. V. Samuel Guichenon, sa vie, ses œuvres et sa correspon-
    dance inédite, par M. Jules Baux, archiviste de l'Ain, chevalier de la Lé-
    gion d'Honneur, officier des SS. Maurice et Lazare, apud., Revue de la
    Société littéraire de l'Ain, 15 juin 1872.
       (2) Ces lettres, révoquées en 1664, furent confirmées en février 1679.
       (3) Ces lettres, révoquées en 1664 , furent confirmées en septembre
    1667 et en novembre 1666.