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Un problème d'archéologie lyonnaise.
CHAPELLE-DE SAINT-EPIPOY
En parcourant l'Obituarium ecclesiœ Saneti Pauli, dont la
publication est due à M. C. Guigue, mon attention s'arrêta sur
une charte qui contient un accord intervenu, en 1189, entre les
chanoines de Saint-Jean et ceux de Saint-Paul, au sujet de la
chapelle de Saint-Epipoy, ecclesiœ Saneti Epipodii. Les premiers
se désistèrent en faveur des seconds de tous les droits qu'ils
avaient sur cette chapelle, moyennant une redevance aunuelle
payée par le Chapitre de Saint-Paul.
Cette lecture éveilla chez moi le désir de faire des recherches
sur l'existence de cet ancien oratoire, dont les divers historiens
lyonnais indiquent la position au-dessous du rocher de Pierre-
Scise. Je mis bientôt mon projet à exécution et je me dirigeai
vers le susdit rocher. Arrivé à sa base, je montai à gauche par
un petit chemin très-rapide, et, après une médiocre ascension,
j'atteignis une maisonnette dont un des habitants travaillait en
dehors. Je lui fis part de mes recherches, et il me dit qu'en
effet sur le quai, au-dessous de ma station, M existait encore
une fontaine d'eau de source, dite de Saint-Petit-Pois (sic), et
qu'en montant dans la maison n° 20 je trouverais peut-être
quelques restes relatifs à mes recherches. Il m'indiqua un esca-
lier intérieur aboutissant, de la montée où je me trouvais, sur le
quai de Pîerre-Scise, au n° 19. En effet, une fois arrivé en bas,
je remarquai une borne fontaine ayant deux robinets, dont l'un