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POÉSIE. 323 Qui t'envoie à Paris !... merveilleux songe rose, Ne lui semblez-vous pas venir tout droit des deux ? C'est l'heure de la lutte, et combien il vous aime, O sueurs d'où provient un triomphant baptême, Labeurs intelligents, soucis de tous les jours ! Dauphinois î c'est ainsi que la gloire se gagne, Il faut de fiers travaux à qui veut pour compagne La gloire ! cet aimant des plus nobles amours ! Mais voici le grand jour pour l'artiste et pour l'homme, Son vrai talent lui vaut le premier prix de Rome, Ville de Léon X, tu l'as donc couronné ! Ah ! nous applaudissons à cette récompense ; Notre province en est dans la réjouissance : Layraud, ce beau laurier revient au Dauphiné ! Adèle SOUCHIER. JABLES T>E LA JONTAINE {MISES EN CHANSONS (1) LA CIGALE ET LA FOURMI Chante, Cigale bien-aimée, Chante pendant les soirs d'été ; Par une brise parfumée Ton chant si doux m'est apporté. Jadis Athènes t'a choisie / Comme un emblème gracieux, Emblème de la poésie, . Ce langage digne des dieux ! Ainsi que toi, le jeune Homère •Charmait et les rois et les cours, Mais l'abandon et la misère Vinrent attrister ses vieux jours. En voyant une porte heureuse Il disait : « J'ai froid et j'ai faim ! » (î) Paroles d'Aimé Vingtrinier, musique d'Henry Baudin, en vente chez Bour» guignon.