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LES PAGANI ET LES PAGAN 357 d'Ascagne Pagan, fils de Decius, qui, pour conserver l'immortel sou- venir de cet homme illustre et d'éternelle gloire pour sa famille, lui élevait ce monument après cinq cent cinquante ans, lorsqu'il fut enlevé par le fatal destin. — Sesfils,Charles, André et Alphonse, héritiers de la piété paternelle, mirent la dernière pierre à ce que leur excellent père avait laissé inachevé, Van du Seigneur 1J70. III Ferdinand de Pagan, chassé de Naples par la guerre civile, en 1552, vint en France avec le prince de Salerne et plusieurs seigneurs napolitains. Accueilli à la cour du roi Henri II, il fut gentilhomme de la Chambre du roi, et, plus tard, lieutenant de la Compagnie des gens d'armes du connétable de Montmorency, puis gouver- neur de la ville et du château de Beaucaire. Il se maria, à Avignon, avec Marie de Merle, dont il eut un fils, Claude, qui suit, et trois filles : i° Marie, mariée, en 1587, a Jérôme de Meyran, seigneur d'Ubaye et de Saint-Vincent, d'une ancienne et illustre famille d'Arles en Provence; 2° Isabelle, mariée, suivant contrat du 17 dé- cembre 1591, à Guillaume d'Anselme, capitaine d'une compagnie d'arquebusiers à cheval, sous le connétable de Montmorency, fils de Pierre d'Anselme, gouverneur de Tarascon et de Marie des Achards; 3 0 Madeleine de Pagan, abbesse du couvent de Sainte- Claire d'Avignon. IV Claude de Pagan, pendant sa jeunesse page à la cour d'Henri III, puis, plus tard, lieutenant de la Compagnie des gens d'armes du commandeur de Montmorency, était le plus habile cavalier de son temps dans les tournois et les courses de bagues. En 1602, il épousa Marguerite de Coucils, dame, en partie, de Merveilles en Provence, fille de Pierre de Coucils-Agasin et de Clémence de Guilhens. Il eut un fils, Biaise de Pagan, qui suit, et trois filles : i° Marie de Pagan, fille d'honneur d'Anne d'Autriche, religieuse aux dames de Saint-