page suivante »
334 LA REVUE LYONNAISE * Incidemment, le procès apprenait que M. de Richepertuis était ruiné, archi-ruiné de longue date; que son château de Palaiseau était encore moins couvert d'ardoises que d'hypothèques, et qu'il ne s'était tant hâté de marier sa fille que parce que la bombe allait crever, etc. etc. * * En rentrant, je fus droit vers Cadichet : •— Mon oncle, lui dis-je, je suis décidé à me marier, mais je ne veux pas de Parisienne. Je ne veux qu'une Lyonnaise, quand bien même elle serait un peu cafie. Et voilà comment j'épousai M1Ie Anastasie Cretonneau, la fille de M. Cretonneau, le toilier de la rue Longue. Elle m'a donné neuf enfants, qu'elle a tous nourris. Peut-être bien est-elle un peu cafie, mais elle ne m'a jamais PUITSPELU Lyonnais.