Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                   CONGRÈS ARCHÉOLOGIQUE DE FRANCE                   65

     Après avoir déclaré ouverte la 52 e session du Congrès archéolo-
  gique, M. le comte de Marsy prononce un discours, dans lequel il
  remercie d'abord les membres de la Société française d'archéologie,
   qui lui ont conféré l'honneur de présider aux travaux de la Compa-
  gnie. Il rend hommage au zèle de son prédécesseur, M. Léon
  Palustre, que son grand travail sur la Renaissance a contraint de
  résigner ses fonctions, et à celui de MM. de Laurière et Gaugain,
  qui, depuis tant d'années, remplissent, le premier, les fonctions de
  secrétaire, et le second, celles de trésorier de la Société.
     Appelé à diriger, pour la première fois, les travaux du Congrès,
 M. le comte de Marsy se félicite d'être venu, pour ses débuts, dans
 ce pays de Forez, où sa tâche lui est facilitée, à un si haut degré,
  par le concours empressé de la Société de la Diana, qui occupe un
 rang si élevé parmi les Compagnies savantes de nos provinces. C'est
 la première fois, il est vrai, que la Société française d'archéologie
 se réunit dans le département de la Loire; mais on ne doit pas
 oublier que, lors de la réunion du Congrès scientifique, tenue à
Saint-Étienne, en 1862, M. de Caumont voulut bien consacrer une
visite à Montbrison. L'orateur est particulièrement heureux de
retrouver dans la réunion de ce jour deux membres éminents de la
session de 1862 : M. le comte de Soultrait et M. le vicomte de
Meaux. Il remercie, en terminant, tous les membres présents, qui
sont venus de toutes les provinces de France et même de l'étranger,
apporter au Congrès le concours de leur savoir et de leur expérience,
pour l'aider à élucider les diverses questions du programme.
    M. le vicomte de Meaux, invité par M. de Marsy à présider la
séance, remercie de l'honneur qui lui est fait, en déclarant que, s'il
en éprouve une vive satisfaction, c'est parce que c'est le disciple et
l'ami de M. de Caumont qu'on a voulu honorer en sa personne.
    La parole est donnée à M. Henri Gonnard, auteur d'une belle
monographie de la salle héraldique de la Diana, pour faire connaître
l'histoire de ce monument.
    Cette salle, construite en 1300, par Jean I er , comte de Forez, fut
d'abord destinée aux assemblées de la noblesse de la province, puis
aux réunions du Chapitre de l'église collégiale de Notre-Dame,
          N» 5>. - Juillet i3S;.                          5