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SHRHE B€RRKHRDT ET L'ŒUVRE DES FOURNEAUX DE LA Presse^ lyonnais^ v ^ w ^ v ERCREDI, 7 octobre dernier, les directeurs et les repré- % I W sentants des quatorze journaux qui font partie de Q)JL~(3 l'Union de bienfaisance de la Presse lyonnaise étaient assemblés dans le cabinet de M. Emile Simon, directeur du théâtre Bellecour. M. Simon et Mme Sarah Bernhardt avaient eu, la veille, l'idée d'organiser, pour le dimanche suivant, en matinée, une repré- sentation de Ruy Blas, de Victor Hugo, au profit de l'Œuvre des fourneaux. Nous n'avions qu'à approuver, accepter et remercier. Les détails réglés d'un commun accord, nous allâmes présenter à Mme Sarah Bernhardt, dans sa loge, en notre nom et au nom de nos malheureux compatriotes, l'expression de notre gratitude, et nous adressâmes à M. Duquesnel, directeur du théâtre de la Porte Saint- Martin, un télégramme, pour l'assurer de notre satisfaction et de notre reconnaissance. Les préparatifs étaient déjà commencés. Les répétitions se succé- dèrent journellement. La troupe de M. Simon devait jouer Théodora, à Vienne, le jeudi. La représentation fut décommandée, afin de ne pas les interrompre. Nous priâmes M. Emile Guimet de nous prêter le théâtre Bellecour, M. Ancel, directeur de la Compagnie du gaz,