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efforts. La Foire de Lyon a aujourd'hui la meilleure place dans le
commerce mondial, elle est en voie de devenir le centre des transac-
tions du monde entier. La population lyonnaise doit une profonde et
éternelle reconnaissance à ceux qui ont su ainsi relever ses anciennes
traditions perdues.
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Lorsque, ainsi que nous venons d'essayer de le faire très rapidement,
on étudie l'histoire des transformations et des embellissements de la cité
lyonnaise depuis le seizième siècle, on est frappé de voir que jusqu'à nos
jours il n'existait, sauf le plan de Lyon en forme circulaire dû au génie
de Morand, aucun plan d'ensemble des améliorations dont cette ville
était susceptible. Certains quartiers tentèrent bien l'imagination de quel-
ques innovateurs plus ou moins pratiques. Tels sont par exemple le quar-
tier Perrache pour lesquels il existe plusieurs projets très différents les
uns des autres ; le quartier de la Guillotière dont l'architecte Crépet fit
un plan de transformation très étudié et dont il a été tenu compte dans
les améliorations successivement apportées à cette partie de la ville ; le
quartier des Célestins qui intéressa un moment notre grand artiste lyon-
nais Gaspard André et l'érudit architecte M. Moncorger. Mais il n'existait
encore, il y a quelques années, aucun plan d'ensemble de ces embellisse-
ments. Ce fut seulement en 1912 que, par son arrêté en date du 4 octobre,
M. Herriot, maire de Lyon, institua une commission chargée d'étudier
les agrandissements, et embellissements que l'on pourrait, dans la suite
des temps, réaliser dans la cité lyonnaise et d'établir en quelque sorte
le plan du Lyon futur.
Quel sera-t-il ce Lyon futur, cette merveilleuse cité où vivront peut-
être nos arrière petits enfants, cette terre promise que, nouveaux Moïse,
nous ne pouvons voir que de loin, en imagination. Pour nous en rendre
compte, nous allons étudier le plan élaboré par la commission nommée
à cet effet, le plan général de la commune de Lyon et des améliorations