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DERNIER DES VILLEROY
                    Et sa Famille (*)



            SA mort, après seize années d'épiscopat, François-
             Paul se trouvait encore sous le poids des dettes
             qui avaient humilié sa jeunesse. Il n'avait rien
payé, ou si ses dettes avaient changé de titulaires et d'objet,
elles n'avaient rien perdu en nombre et en âpreté.
   En montant sur le trône archiépiscopal, il n'avait pu
payer les dix mille francs de droits exigés à chaque intro-
nisation. Par faveur spéciale et vu sa position, la somme
avait été réduite à huit mille livres. Rien n'y avait fait. De
1714a 1731, malgré les immenses revenus dont il jouissait,
il n'avait pu économiser de quoi se libérer.
   A son décès, on fut obligé de vendre sa chapelle pour
combler ce déficit.
   Si la légende qui veut qu'un abbé de Villeroy ait été
refusé comme membre du Chapitre de Saint-Jean, avant


  (*) Voyez la Revue du Lyonnais de juillet, août, septembre et
octobre 1887.