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                       CHRONIQUE LOCALE.



   Tous les intérêts ont cédé devant ce grand spectacle des élections qui,
depuis le 31 mai, émeut si profondément le pays et qui le tient encore
sous le charme. Les ballottages occasionneront une lutte aussi vive que le
vote des premiers jours. Quand nous disons lulle, nous ne voulons pas dire
que l'ordre ait nulle part été troublé. L'éducation politique de la France
commence à se faire ^ les partis n'ont présenté que des hommes honorables
et les idées contraires ne se sont'manifestées que par de pacifiques bulletins.
Les ouvriers de la ville ont en général voté pour les candidats de l'opposi-
tion, les habitants des campagnes pour les hommes présentés par le
Gouvernement ; il n'en est pas moins vrai que les passions se réveillent à
ees époques sagement éloignées. La vie est bonne, mais la fièvre est dan-
gereuse, et, dirait M. Prudhomrae, la France a plus besoin d'être assise
que d'être agitée.
  Dans la t r c circonscription, se trouvaient en présence : MM. Cabias et
Hénon; dans la 2 m 0 , MM. Laî'orest, Jules Favre et Barricr; dans la 3 m c ,
MM. Pcrras, Morin et Coignet ; dans la 4 m e , MM. Descours, Picard et
Lentillon ; dans.la 5 m