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458                 F/UNÇ01S-PAUL DE NEUF VILLE.

   Le portrait de François-Paul a été gravé par Pierre Dre-
vet, de Lyon, avec celle souscription : OfferebalF. Ludovicus
Renaud, praedicator Lugdunaeus. Sur quelques exemplaires
de ce portrait, le nom de notre archevêque a été eflacé, et,
h la place, on y a mis : Le sage Fènclon.
   C'est par erreur que M. Dumas, t. 1, p. 242 , de son
Histoire de VAcadémie de Lyon a dit que Massillon vint
en celle ville pour prononcer l'oraison funèbre de François-
Paùl de Villeroy; c'est celle do Camille de Neufville que
prononça l'illustre oraleur, en 1693.
                                          PERICAUD l'aîné.

de ma douleur est la mort du Roy ; je viens de perdre ma fille que j'ai-
mois tendrement ; je ne suis pas moins afflige de tout ce qui regarde
M. l'Archevêque. Esl-il possible que dès les premiers commencements ,
vous ne m'ayez pas averty? J'ay reçu plusieurs lettres anonymes de gens
que j'ay lieu de croire, qui sont de mes amis, par la manière vraye et
pleine d'amitié dont ils m'ont escrit. N'étoit-il pas de vostre devoir de
m'atlvertir dès les commencements ? Pouvcz-vous vous pardonner de m'a-
voir laisse ignorer une chose à laquel'c j'aurois pu apporter un remède dès
sa naissance ? Mais vous me laissé assassiner sans oser me parler, et, à la
place des vérités que vous me deviez dire, vous rue proposez des grandeurs
et des avantages pour un homme qui certainement ne les mérite pas. Vous
me connoissez bien pou de penser de celte so: tc-là. Finissons un discours
si affligeant pour moy," et venons à des remèdes que je suis forcé de pren-
dre. Ne faites encore semblant de rien, mais ayez attention à ce qu'on ne
détourne aucun papier du Secrétariat cl de Neufville. Dans quinze jours je
m'expliquerai plus clairement avec vous. Vous pouvez taire à M. Dugas,
de ma part, les mesmes reproches que je vous lais. VILLEROY. »

   P. S. — Les deux pièces qui suivent, extraites des déli-
bérations du Consulat, m'ont élé communiquées parM.RolIe,
un de nos archivistes et mon collègue à la Société archéolo-
gique de celle ville.
            Séance du mardy 7 février 1731, présents, etc. :
  « Messire François-Paul de Neufville de Villeroy, archevêque, comte de