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SAINT AVITE, 425 pour ceux qui sont auprès de vous par l'éclat de votre dia- dème, et pour ceux qui en sont éloignés par celui de votre majesté. Tout s'unit pour célébrer cette succession heureuse de victoires que votre nation vient de remporter par votre bras. Nous ne sommes point étrangers à vos prospérités: chaque combat, que vous livrez la haut, est pour nous ici une victoire. « Au milieu de tant de succès, votre clémence, toujours empressée, fait connaître votre attachement a la foi catholi- que ; et dans ce rang suprême qui vous donne autorité sur toutes choses, votre sainteté n'éclate pas moins que votre puissance. C'est elle sans doute qui vous a porté à réclamer, par les oracles de vos lettres de prince, le fils de ^illustre Lau- rent, votre serviteur. Je me flatte d'avoir obtenu de mon Sei- gneur, qui bien qu'étant le ror de sa nation, n'est cependant que votre soldat, l'exécution de vos ordres. 11 n'est rien, en effet, en quoi il ne veuille vous servir. Il vous recommande son envoyé; quant a moi, je m'associe a la joie de ce der- nier et lui envie le bonheur de vous voir. On doit l'estimer plus heureux d'être admis a contempler le Père de tous, que d'être rendu a l'auteur de ses jours. » La suite au prochain numéro. 2K