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302 SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE DE LYON. moins, nos richesses littéraires, je ne crains point de parler ainsi, ont été- mises en lumière, sauvées du dé- sordre et sont devenues accessibles pour chacun de nous ; je suis heureux d'adresser, au nom de la Société, à nos deux excellents confrères, les remercîments qui leur sont dus. Enfin, Messieurs, permettez-moi de compléter ce cha- pitre en vous disant un mot de votre situation financière. Sans être brillante, elle doit néanmoins vous rassurer pour toutes les éventualités de l'exercice courant. — Au 31 décembre dernier, toutes dépenses réglées, le solde en caisse s'élevait à 570 francs, et il restait à recevoir toutes les annuités de 1862. Ce recouvrement, au- jourd'hui presque complètement opéré par les soins de notre appariteur, porte à 1,100 francs environ le chiffre de votre avoir que grossira peut-être la vente d'un cer- tain nombre d'exemplaires de notre publication. J'ai hâte de quitter ces détails et d'arriver à la partie essentielle de ce compte-rendu, l'exposé de vos travaux pendant l'année académique 1861-1862. II. La poésie, Messieurs, a occupé dans vos séances une moins grande place que l'année précédente. Devons-nous le regretter? c'est une question que je n'ose résoudre, alors que d'autres lectures d'un véritable intérêt ont su captiver notre attention. Toutefois, qu'il nous soit permis de rappeler à ceux de nos collègues dont les inspirations poétiques nous ont si souvent charmés, les gracieux et sympathiques prt-