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                       AUTEL D'AUGUSTE A LYON.                          185

confluent a Ainay, ils ont cru qu'il y avait toujours été.
Tandis que des travaux de remblai, exécutés au moyen âge,
rétrécissant le lit de nos rivières, et opérant la réunion des
différentes îles, ont rejeté le confluent à Ainay, comme il y
a près d'un siècle, les travaux Perrache l'ont repoussé a la
Mulatière.
   La première jonction des deux fleuves ayant lieu au pied
de la colline Saint-Sébastien, c'est-à-dire aux Terreaux, le
confluent commençait aux Terreaux : ceci est un point qui
n'est plus contestable (1).
   Les différentes, découvertes que nous venons de citer
détruisent donc l'objection que l'on aurait pu faire en faveur
du volume des eaux se réunissant a Ainay, et ce qui vient
appuyer notre opinion, d'une manière positive, c'est la dé-
couverte du monument épigraphique trouvé rue de la Vieille,
encore entouré de ses mosaïques.
  Cette inscription est ainsi conçue :

                          DIANAE. AUG. SACRUM
                        IN HONOR. PAGI. CONDAT
                          C. GENTIUS OLILLUS
                           MAG1STER PAGI BlS
                        CUMS DEDICATIONE HONO
                       RATIS PRAESENTlB. DEDIT
                              EPULI -X II
                          L. D. D. P. COND


   (1) Avant les nouvelles découvertes qui nous ont porté à faire une étude
sérieuse de cette question, nous avons longtemps partagé l'erreur commune ;
nos deux Mémoires, sur l'emplacement du tempy d'Auguste, (848 et 1853,
défendent cette opinion. Mais les fouilles successives qu'ont amenées tant
de grands travaux exécutés sur la presqu'île de Lyon, nous ayant procuré
les moyens de nous instruire et de nous mieux renseigner, nous n'avons
pas voulu persévérer dans l'erreur. La vérité avant tout.