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)72 l-PHÉMKRHJKS LYOX'X.USKS M. le marquis d'Albon avait envové une communication des plus intéressantes sur des documents colligés par lui, qui se trouvent à Bologne et qui proviennent de l'ancienne bibliothèque du Pape Benoit XIV. Ces documents se rapportent à l'histoire des archevêques et du Chapitre de Lyon, du ix= au xin c siècle. Il a été décidé que leur publication se ferait sous les auspices de la Société. Le trésorier a distribué aux membres présents un nouveau volume : Inventaire, du trésor de Saint-Xifier de Lyon (1363-1 JJ3) ; Liste.-: des sépultures de la paroisse (1346-1348). Ces textes sont accompagnés d'une introduction, de notes et de tables par M. Georges Guiguc, le distingué archiviste en chef du département du Rhône. Avant de se séparer, l'assemblée a procédé au vote pour la candida- ture de M. Marcel Flachaire de Roustan, qui a été admis à l'unanimité des votants. Par suite de cette nouvelle adhésion, qui porte à 20 le nombre de ses membres, chiffre maximum fixé par les statuts, la Société des Bibliophiles lyonnais se trouve au complet. 16 mai. — Conférence de M. Ferdinand Brunetière, dans la salle des Folies-Bergère, sur la liberté de l'enseignement. 23 mai. — Les 23, 24, 2j courant il a été tenu à Lvon, sous la présidence de S. F . le cardinal-archevêque, un congrès pour la liberté de l'enseignement ; on a entendu de fort beaux discours de MM. de Mun, Beauue et Charles Jacquier. 2j mai. — On lit dans VLxpress : Lamartine à Fontaines-sur-Saône. L'inauguration de la statue de Lamartine enfant, à Belle}-, nous rappelle son séjour à Cailloux-sur-Fontaines, — ou plutôt pour dire comme les anciens, qui n'ont jamais voulu accepter cette dénomination issue du nom révolutionnaire de Cailloux-la-Montagnc, à Notre-Damc- de Fontaines. L'un des loyaux amis de Lamartine, le comte Aymon de Virieu- Pupetière, son ancien camarade de Bellev, possédait en effet, par alliance avec les Meallet de l'argues, un château à Cailloux. Et ce fut dans la vieille église, où vit encore le souvenir des ducs de- Savoie, que Lamartine composa ta sublime poésie du Soir, un soir de mai, sans doute, où, autour du banc seigneurial, se pressaient les fidèles venus au mois de Marie.