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   M. le marquis d'Albon avait envové une communication des plus
intéressantes sur des documents colligés par lui, qui se trouvent à
Bologne et qui proviennent de l'ancienne bibliothèque du Pape
Benoit XIV. Ces documents se rapportent à l'histoire des archevêques
et du Chapitre de Lyon, du ix= au xin c siècle. Il a été décidé que leur
publication se ferait sous les auspices de la Société.
   Le trésorier a distribué aux membres présents un nouveau volume :
Inventaire, du trésor de Saint-Xifier de Lyon (1363-1 JJ3) ; Liste.-: des
sépultures de la paroisse (1346-1348). Ces textes sont accompagnés d'une
introduction, de notes et de tables par M. Georges Guiguc, le distingué
archiviste en chef du département du Rhône.
   Avant de se séparer, l'assemblée a procédé au vote pour la candida-
ture de M. Marcel Flachaire de Roustan, qui a été admis à l'unanimité
des votants. Par suite de cette nouvelle adhésion, qui porte à 20 le
nombre de ses membres, chiffre maximum fixé par les statuts, la
Société des Bibliophiles lyonnais se trouve au complet.

  16 mai. — Conférence de M. Ferdinand Brunetière, dans la salle des
Folies-Bergère, sur la liberté de l'enseignement.

  23 mai. — Les 23, 24, 2j courant il a été tenu à Lvon, sous la
présidence de S. F . le cardinal-archevêque, un congrès pour la liberté
de l'enseignement ; on a entendu de fort beaux discours de MM. de
Mun, Beauue et Charles Jacquier.

   2j mai. — On lit dans VLxpress : Lamartine à Fontaines-sur-Saône.
   L'inauguration de la statue de Lamartine enfant, à Belle}-, nous
rappelle son séjour à Cailloux-sur-Fontaines, — ou plutôt pour dire
comme les anciens, qui n'ont jamais voulu accepter cette dénomination
issue du nom révolutionnaire de Cailloux-la-Montagnc, à Notre-Damc-
de Fontaines.
   L'un des loyaux amis de Lamartine, le comte Aymon de Virieu-
Pupetière, son ancien camarade de Bellev, possédait en effet, par alliance
avec les Meallet de l'argues, un château à Cailloux.
   Et ce fut dans la vieille église, où vit encore le souvenir des ducs de-
Savoie, que Lamartine composa ta sublime poésie du Soir, un soir de
mai, sans doute, où, autour du banc seigneurial, se pressaient les
fidèles venus au mois de Marie.