Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
CHANSONS                           SATIRIQUES
                              DE


           PAUL-FRANÇOIS           CASTELLAN
      Surnommé    le   « BÉRANGER       LYONNAIS »

                       Lyon en 1814-1815




          HACUN    sait quel rôle la chanson a, de tous temps,
             joué en France; on chansonne tout,— c'est
             dans le caractère du peuple français,— on rit de
tout; on blague tout, quitte à payer, suivant le mot de
l'homme d'Etat sceptique: « Ils chantent; ils payeront! »
   « La chanson, c'est notre revanche des désenchantés et de
la rosserie à la mode, — écrit à ce propos avec tant d'humour
et de fibre patriotique Armand Silvestre, dans sa charmante
préface aux merveilleuses Chansons d'Ernest Chebroux, —
c'est notre revanche à nous qui croyons encore au soleil, à
la patrie, à l'amour,à l'avenir! Elle nous vient de si loin, la
 Chanson française, qui célébra nos anciennes victoires,
 pleura nos fréquentes défaites et tint tout haut les cœur s