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504 OUYIUE'KS DU TEMPS PASSÉ terminées que par la Déclaration du 10 septembre 1572, portant modification de PEdit de Gaillon. Avec beaucoup de clarté et de précision, M. Hauser analyse les différentes prescriptions intervenues qui tantôt favorisaient les maîtres et tantôt les compagnons, au point qu'en 1540 les premiers songent sérieusement à quitter Lyon pour aller s'installer à Vienne. Notre désir est tout simplement d'indiquer au lecteur plus spécialement cette histoire de la grève des compagnons imprimeurs lyonnais. Par contre, si nous ne pouvons complètement analyser le trie de 1539 et ses conséquences, nous sommes heureux de pouvoir donner in-exlenso la notice que M. Hauser consacre à l'Aumône générale sous ce titre : L'assistance publique il y a trois cents ans. (La grande Aumône de Lyon, ijp). « C'est une bizarre manie de notre temps de croire qu'il a inventé bien des choses que connaissaient nos aïeux. Sous prétexte que dans notre société, telle que nous l'ont faite la Révolution française et l'industrie mécanique, on a vu la question sociale revêtir un caractère particulier d'acuité et réclamer plus impérieu- sement une solution, bien des gens s'imaginent qu'il n'y a pas eu de question sociale dans les époques antérieures à la nôtre. Tout ce livre tend à prouver le contraire. « Ce qui est vrai de la question sociale, de la misère des classes ouvrières, l'est aussi des tentatives faites pour dimi- nuer cette misère. Nos contemporains se figurent avoir créé une religion nouvelle, ignorée, paraît-il, des temps passés, la religion de la souffrance humaine. Ils devraient se souvenir que la pauvreté est au contraire une vieille maladie. Ne savent-ils pas combien.de fois, depuis les temps où le Christ prêchait sur les bords du lac de Génézareth la sainte dignité du pauvre, combien de fois on a essayé, avec