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appelé Baldomerus, dans 1er, plus anciens documents connus. Mais
comment le B a-t-il pu se transformer en G ? L'orateur pense que le
nom piimitif n'était pas Baldomerus, mais bien Valdomeriis que l'on
retrouve d'ailleurs, dans des chartes du Xe siècle, et que ce change-
ment est dû à la difficulté qu'avaient les indigènes à se plier à la pronon-
ciation germanique. C'est ainsi que dans nos pays le double W s'est
transformé fréquemment en G, et que Wuillelmiis est devenu Guillaume.
Si Valdomertis s'est transformé en Baldomerus, ce" n'est donc point par
suite d'une erreur de scribe. Dans tous les cas le nom actuel de Saint-
Galmier est le représentant normal de Vaîdomerus. — A l'appui de
cette thèse, M. Vachez fait remarquer qu'il en a été de même de
 Vofucus, devenu plus tard Gofiacus, qui a donné son nom à l'ancien
agtr Gofiacensis. — M. de Terrebasse donne lecture d'une notice sur
Timoléon de Maugiron, seigneur d'Ampuis, né en 1722 et mort en
 1767. Dès l'année 1738, on le voit s'engager dans le corps des mous-
quetaires. Puis après avoir servi sous le maréchal de Saxe, il devient
successivement premier brigadier des armées du roi et lieutenant-
général de ses armées et prend une part glorieuse à la guerre de Sept
ans. Mais mauvais administrateur et trompé par des agents d'affaires,
il compromit sa grande fortune, et sur la poursuite de ses créanciers,
la terre et le château d'Ampuis furent saisis et vendus aux d'Harenc de
 a Condamine. Il avait épousé Marie-Françoise de Sassenàge, dont il
n'eut que deux filles. C'est ainsi qu'avec lui s'éteignit la famille de
Maugiron, qui avait joué un si grand rôle dans l'histoire du. Lyonnais,
pendant les guerres de religion.




   SoCIlhÉ LITTÉRAIRE,     HISTORIQUE ET ARCHÉOLOGIQUE DE LYON.
 — Séance du nieraedi 18 mai 1^98.— Présidence de M. Ernest Richard.
— M. le Président fait l'éloge de M. le docteur Humbert Mollière,
membre de la Société littéraire, récemment décédé.
   M. Borin-Fournet continue sa lecture : Récit de voyage en îunis .
   M. Antoine Grand lit les premières pages a une étude nistorlque
sur la Seigneurie de Cuire et la Croix-Rousse, en Franc-Lyonnais.
   M. Berger fait connaître deux poésies nouvelles : Le Drapeau et
Lilas blanc.                                                • •