Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                              BIBLIOGRAPHIE                              445
 l'Etat. Avant donné sa démission, il v a peu d'années, il voulut rentrer
en possession des livres curieux enlevés à son domicile. L'affaire vint
devant le Tribunal civil delà Seine en 1892, à la Cour d'appel en 1894
et en Cassation en 1896. Malgré les éloquentes plaidoiries de Me Jean
Paillet et de Me de Segogne, avocat à la Cour de cassation, M. Bégis
fut débouté de sa demande.
    L'Annuaire de la Société des Amis des Livres donne in-extenso les
plaidoiries, les répliques et les conclusions. Sans aucun commentaire, il
les livre aux méditations des bibliophiles à qui elles rappelleront la fable
du Pot de terre et du Pot de fer.
                                                          N. L. S. G.




FARCE TRÈS NOVVELLE ET TRÈS IOYEULSE DES ESCOLIERS
 QUI VEVLENT ESTRE MAISTRES BOYSEURS. Composée par
 Illustre docteur Arthus de CAUBRAY, lyonnois, avec pourtraictures de
 I*'. Bauer, peintre d'imavges, à Lvon, par .Alexandre Rey, 1899,
 in-8 (En vente chez MM. Bernoux et Cumin, prix 5 francs).


   On sait que les réunions annuelles des anciens élèves du Lycée de
Lyon sont l'objet de manifestations littéraires, qui laissent le plus agréa-
ble souvenir dans l'esprit des assistants. Ces piécettes, pochades, saynètes
sont ensuite publiées en plaquettes fort recherchées des collection-
neurs. Le dernier banquet de l'Association a été suivi d'une petite
pièce, très gracieux pastiche des farces d'autrefois. La Farce très nou-
velle des escaliers qui veulent esire maistres bovseurs, vient d'être imprimée
en une élégante plaquette, ornée de sept aquarelles du maître aimé,
M. Bauer. Les reproductions en couleur sont, croyons-nous, un des
premiers essais de ce genre, fait à Lyon pour une publication artistique,
en dehors des prospectus et des programmes. C'est une heureuse inno-
vation ; l'œuvre du très docte Arthus de Caubray, façonnée par le
distingué imprimeur Alexandre Rev, est aussi délectable à voir que
plaisante à lire.
                                                        N. L. S. G.