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                           PIERRE DUPONT                               385

jour ; si hier, ce matin, tant de mains ont applaudi à sa merveilleuse
interprétation par les plus grands parmi nos artistes, c'est que cette
Å“uvre est de tous les temps, parce qu'elle est bonne, saine et morali-
satrice au sens le plus élevé du mot.
   On y chercherait vainement un mot, un sous-entendu qui pût faire
rougir un enfant. Tout v est simple, honnête et fortifiant.
   Nos pères la chantaient hier, nous la chantons aujourd'hui, et nos
enfants la chanteront demain. Elle passera à travers les âges comme un
souffle de paix, une brise rafraîchissante au contact de laquelle l'huma-
nité se repose et se vivifie.


   Après avoir levé son verre en l'honneur de M. le Direc-
teur des Beaux-Arts, délégué du Gouvernement, et porté
successivement la santé de M. le Président de la République,
de M. Leygues, ministre de l'Instruction publique, de
M. Dupuy, président du Conseil, M. le Préfet du Rhône
a terminé son remarquable toast par ces mots :
  Je lève enfin mon verre à celle que Pierre Dupont n'a cessé de
chanter et que nous, républicains, nous ne devons cesser d'aimer : à la
Liberté 1
                                                  Léon    MAYET




  N ° ; . — Mai 1899.                                             26