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          A PROPOS DKS CHANSONS DK CASTEI.LAN               337

   « L'apparition de ce volume fit, paraît-il, beaucoup de
tapage dans les salons de Bellecour, plus que toutes les
proclamations de M. Réveil, le maire de Lyon. « A cette
époque, ajoute M. Berlot, Castellan, membre du Comité
exécutif de Lyon, était secrétaire particulier du maire,
M. Réveil. » Ne vous semble-t-il pas que cette phrase
pourrait laisser quelque confusion dans l'esprit de ceux qui
ne sont pas au courant de notre histoire locale? En admet-
tant, en effet, que Castellan, ait été membre du Comité-
central, ce que je ne crois pas, il ne pouvait pas être à ce
moment précis secrétaire particulier du maire, M. Réveil,
installé dans ses fonctions par le préfet Ambert, le
9 octobre 1848, alors que le Comité central avait résigné
ses pouvoirs le 6 juin précédent. Ne faudrait-il pas lire
plutôt : « ancien membre du Comité exécutif » ? Resterait
alors à démontrer que Castellan a réellement fait partie du
Comité.
   « Quant aux proclamations de M. Réveil, elles firent, en
effet, peu de bruit en 1848, la seule qu'il ait adressée à la
population lyonnaise contient quatre lignes, en date du
9 .octobre de la même année.
   « Veuillez agréer, Monsieur, l'assurance de mes senti-
ments très distingués.
                                « E.   RF.VEIL, Dr M.   »


   M. le D r Réveil nous permettra tout d'abord d'affirmer
que nous n'avons jamais eu l'intention de « faire connaître »
Castellan aux vieux lecteurs de la Revue du Lyonnais ; ceux-ci
savent très bien que la Revue avait, en 1848, publié les
chansons du « Béranger lyonnais » une à une, sans nom
d'auteur; puisque l'opuscule qui les a réunies, sous l'inspi-
ration de Boitel, est lui-même anonyme (voir l'exemplaire