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334 UXK VISITE AU SALOX DE Bm.Li-x.ouR infinis, et puisqu'il fallait avancer toujours, il trouvait bon de butiner en chemin, et de ne pas mettre entre ses oeuvres et l'horizon : la barrière d'une conclusion. Et maintenant, pour couronner les heureux de la fête, nous allons cueillir des violettes, des lauriers et des roses dans les nombreux envois de nos artistes de la fleur où nous n'aurons que l'embarras du choix. Nous trouverons la palme dans l'étincelant Mois de mai de M. Charles JUNG, mais nous garderons nos préférences pour sa superbe originalité Chardons blancs. Nous demanderons à M. EULKR quelques-unes de ses roses mousseuses si vivaces, si riches de ton, si fines de contour ; elles seront pour nos exposantes les plus aimées. Pour les plus coquettes, nous aurons des pendants d'oreilles, et nous les enlèverons à la petite branche de cerises qui, dans l'envoi de Mllc Thérèse GUÊRIN, se déta- che finement détaillée, au-dessus d'un fouillis de fleurs et d'accessoires malheureusement un peu flous. Le Bouquet de roses et les Pavots de Mme BRET-CHARBONNIER sont superbes, délicatement cueillis, précieusement arrangés, ils n'ont rien à envier aux meilleurs. Mmc GIRARD-CONDAMIN ne nous donne qu'une branche de Cerises mais de si belle venue et renfermant des détails si bien soulignés qu'elle vaut, seule, un panier de ces beaux fruits dont, paraît-il, la gelée printanière doit nous priver cette année. De M. Jules MÉDARD, Fleurs des champs: cette œuvre du maître renferme toutes les merveilles des champs, depuis le fier épi de blé, jusqu'à l'humble violette, et nous aurons tout dit en déclarant cette page une scrupuleuse démons- tration de botanique. Quelle ingénieuse parabole que le Tryptique de M. PF.RRA-