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322         UNE   VISITE   AU SAI.OX   DE   BELLECOUR

   Le grand col Médicis, à palettes finement serties, et la
couronne fantaisiste donnent une grâce toute particulière à
cette tête de jeune femme, pensive et presque inclinée
sous le poid d'une peine qui devait abréger ses jours. Elle
est morte à 28 ans, laissant après elle, et* venu jusqu'à
nous, le pénétrant parfum d'une fleur trop tôt cueillie,
conservée entre les feuillets de l'histoire.
  Pernette du Guillet a été confiée à M. PIVOT. La reine
de grâce et d'esprit que fut Pernette du Guillet - trône
majestueusement dans un décor d'une savante harmonie
où tout est bien stylé, d'une exécution minutieuse. Ce
buste remplira fidèlement son rôle en représentant une
époque.
     Plus près de notre temps voici le général Sérézjat par
M.    CLAITTE
   De même que pour celui de Clémence de Bourges, le
livret mentionne buste en marbre, tandis que nous nous
trouvons en face d'une maquette en plâtre, couleur terre
cuite. Pour les détails de cette œuvre, nous attendrons
donc son installation au Palais Saint-Pierre. Dans- l'en-
semble, M. Claitte a dû s'inspirer d'un© gravure empruntée
à un ouvrage relativement ancien. Il y manque le sentiment
de premier jet d'inspiration, mais la tête admirablement
modelée rappelle bien le commandant de ce fameux batail-
lon devant lequel, sous les murs de Strasbourg, fut exécuté,
pour la première fois, le Chant du Rhin. L'histoire lyon-
naise conserve du général Sériziat le "discours qu'il prononça
à la cérémonie commémorative que l'on fit aux
Brotteaux en 1795, en l'honneur des victimes du siège
 de Lyon.
   Là, c'est Pierre Dupont par M. GIRARDET, Pierre Dupont,
le poète rustique dont on redira les chants tant que, dan s