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DE PAUL-FRANÇOIS CASTELLAN 109 l'histoire n'avait pour but que de reconstruire l'édifice social sur des proportions plus largement combinées et .d'offrir à l'admiration de l'univers le spectacle de la grande famille européenne unie, pour des siècles, par les liens d'une paix inaltérable. » Le lyrisme du maire de Lyon ne lui réussit pas. Les classes ouvrières ne pouvaient supporter la présence de l'étranger et souffraient de voir le drapeau blanc sur l'Hôtel de Ville. * ** Mais revenons à notre complainte qui nous conduit aux Cenr-Jours et au séjour du comte d'Artois à Lyon. C'est, comme on le voit, une sorte de revue pittoresque et tinta- maresque de toute cette période si mouvementée de l'histoire de Lyon. Nous avons vu les Autrichiens occupant Lyon et le dra- peau blanc arboré sur l'Hôtel de Ville. Le .quai de la Charité, en construction, était dénommé « Quai Monsieur », en exécution d'une délibération prise en 1775, à l'occasion du passage à Lyon de Monsieur et de Madame, Enfin on réta- blissait sur la place Bellecour la plaque en marbre noir que l'on voit" encore à l'angle de la rue Victor-Hugo et qui porte l'inscription : « Flace Louis-le-Grand ». Le 22 novembre 1814, MM. de Chabrol et de Fargues sont nommés préfet et maire de Lyon, avec des couleurs politiques très prononcées, ce qui ne fait qu'accroître le mécontentement général. Aussi les esprits étaient-ils inquiets et tout disposés à une nouvelle révolution. •