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CHRONIQUE DE DÉCEMBRE 1898 él les maquettes récompensées au concours ouvert entre toutes les écoles d'arc décoratif en France ; plusieurs Lyonnais y figurent en excellente place. Dans les lettres, signalons l'apparition du premier volume du R. P. Cormier, sur l'Histoire du Couvent des Jacobins de Lyon, que la Revue du Lyonnais a été heureuse de présenter à ses lecteurs, et le Rapport officiel de la Mission Lyonnaise en Chine, ouvrage splendide et documenté imprimé, sous les auspices de la Chambre de Commerce et dont la lecture a inspiré à l'excellent écrivain, M. de Vogué, ces lignes émues et pleines d'esprit : « Allons ! Ne désespérons pas et remercions les Lyonnais « pour l'étrenne réconfortante qu'ils nous donnent. Ils nous « content que le propriétaire chinois construit de biais la « porte de sa maison, dans la crainte que les influences « heureuses ne s'échappent. Si de pareilles influences doi- « vent s'échapper de Lyon, prions-la bien vite, la vieille « fileuse, qui travaille en rêvant, d'ouvrir toutes grandes ses « portes paternelles. » Enfin, autre bonne nouvelle pour les chercheurs, pour les vrais enfans de Lyon : les Amis de l'Université, d'accord avec M. le Recteur, décident de créer une chaire d'histoire de Lyon, que nous réclamions depuis si longtemps; cette création si utile soulève les applaudissements de l'assistance, le 18 décembre, dans le grand amphithéâtre de la Faculté de médecine, à la reprise des conférences d'hiver des Amis de l'Université. Je dois encore citer une conférence, pleine d'attraits et de charme pour les historiens lyonnais : je veux parler de la causerie faite par M. Pierre de Saint- Victor, au banquet des Philatélistes, le 10 décembre, sur les origines de la Poste à Lyon. M. Pierre de Saint- Victor est un érudit, un modeste ; nous ne saurions trop