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raître un autre insecte de la même origine. La culture du sorgho,
comme plante sucrière, n'a abouti qu'à des échecs. Les textiles sont
l'objet de soins particuliers et donnent grand espoir. Le tableau de la
prospérité générale est peut-être quelque peu exagéré.

   Séance du îy avril iSpi. — Présidence de M. Gensoul. — M. Cor-
nevin fait une communication sur les propriétés nocives des Cephalo-
tanus, genre de conifères voisin des ifs. L'extrait de ces plantes,
administré en injections hypodermiques, cause un véritable empoison-
nement, dont les premiers symptômes sont des vomissements ; vient
ensuite la perte de la faculté motrice, commençant par les membres posté-
rieurs, puis l'abaissement de la température générale qui peut descendre
à ;5°, enfin la mort. Toutefois, à poids égal, les céphalotanus renferme-
raient six fois moins de substance toxique que les ifs. — M. Burelle
donne unesuiteaux communications qu'il adéjà faitessur les canalisations
déjà pratiquées ou en voie de construction, pour les vidanges. Il dépose
sur le bureau une brochure contenant l'exposé des travaux accomplis et
des travaux projetés, en même temps que des avantages du système de
la canalisation sur le système dit du Tout à Vigout. M. Martino pré-
sente plusieurs observations, entre autres celle-ci, qu'il n'y a pas de
système qu'on puisse présenter comme préférable à tous les autres et
applicable dans toutes les conditions. Ainsi le Tout à Vigout a l'incon-
vénient de contaminer les cours d'eau, et dans notre ville en particulier,
dans certaines parties du moins il est difficilement applicable à cause du
manque d'eau et de la faible pente du sol, mais pour un centre de
population au bord de la mer, il vaut, sans contredit, mieux que tout
autre, puisqu'on dispose d'un récipient de capacité infinie, et qu'en
outre, pour le mettre en pratique, on n'a que peu de dépenses à faire.
   Séance du 24 avril 1891. — Présidence de M. Gensoul. — M. Léger
expose une nouvelle théorie de la fumure de la vigne. Jusqu'ici la paille
du fumier de ferme n'a été considérée que comme le véhicule du
purin et comme agent de division. Dans la nouvelle théorie, la paille
agirait par le silicate de potasse qu'elle contient, non point exclusi-
vement comme engrais potassique, mais principalement par l'acide
silicique qu'elle peut fournir. Cette manière de voir serait confirmée
par les résultats qu'obtiennent les viticulteurs du Midi en employant
comme fumure les roseaux et les laiches de leurs marais. — M. Col-
combet, après avoir donné des renseignements sur les récoltes, signale