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NOTICE HISTORIQUE SUR L'ERMITAGE DU MONT-CINDRE,
 par l'abbé DUPLAIN, avec typogravure, d'après un dessin de
 M. CH. PERRET, 1891, br. in-8° de 31 pages. — En vente chez
  DELHOMME et BRICUET, libraires.




^KjsgE Mont-Cindre est bien le but d'excursion le plus populaire à
£>?2)Lyon. Les nombreux promeneurs, que l'on évalue à vingt mille
par année, qui viennent y jouir de la vue extraordinaire que l'on
découvre, et du bon air que l'on respire, ne manquent pas de visiter
l'ermitage et la chapelle. On doit donc savoir gré à M. l'abbé Duplain
qui, en quelques pages fort attrayantes, a exposé le résumé de l'histoire
de l'ermitage et de ses ermites.
    Les origines de l'ermitage du Mont-Cindre sont restées assez obs-
cures, malgré la tradition qui en fait remonter la fondation à une
époque très reculée ; on ne possède, nous dit M. Duplain, aucun texte
s'y rapportant, avant l'année 1654.
    M. Duplain a eu la bonne fortune de découvrir un curieux volume
intitulé : Vie d'un solitaire inconnu (Paris, 1699, in-12).
    Le « solitaire » en question, et que l'auteur anonyme croit être
Antoine de Bourbon, comte de Moret, fils naturel de Henri IV, disparu
à la bataille de Castelnaudary,,en 1632, fut pendant huit ans ermite au
Mont-Cindre. Il avait été installé dans cet ermitage en 1654, par le
synode des ermites des diocèses'de Lyon, de Vienne et du Puy. C'était
un religieux, des plus modestes, que l'on eut beaucoup de peine
 ji arracher à sa retraite, dans le diocèse de Genève. « Il pratiqua